C’est la plus longue manifestation à laquelle j’ai participé et la plus puissante. Nous y avions toustes notre place. La fierté d’y participer nous unissait toustes et la rue était enfin occupée par nous, le temps d’une après-midi.

Nous ne comptons plus le nombre de refus de dépôts de plaintes pour violence conjugales par des policiers qui renvoient droit vers la mort des femmes venues demander de l’aide dans un commissariat. Une aide que l’État leur doit. L’État choisit de tourner le dos à ces femmes.